Officialisée par les Nations Unies en 1977, la Journée Internationale des Femmes trouve son origine dans les luttes des ouvrières et suffragettes du début du XXe siècle, pour de meilleures conditions de travail et le droit de vote.
C’est une journée de manifestations à travers le monde : l’occasion de faire un bilan sur la situation des femmes. Traditionnellement les groupes et associations de militantes préparent des manifestations, pour fêter les victoires et les acquis, faire entendre leurs revendications, afin d’améliorer la situation des femmes.
La Journée internationale des femmes reste aujourd’hui d’une brûlante actualité. Car tant que l’égalité entre les hommes et les femmes ne sera pas atteinte, nous aurons besoin de la célébrer.
Le 8 mars, c’est la Journée Internationale pour les Droits des Femmes !
Comment dit-on ?
La « Journée de la Femme » n’existe pas ! Dites plutôt « journée des femmes ».
Et la thématique 2021 ?
« ONU Femmes » annonce que le thème de la Journée internationale des femmes (IWD 2021) qui se tiendra le 8 mars 2021 sera : « Leadership féminin : Pour un futur égalitaire dans le monde de la Covid-19 ».
« Ce thème célèbre les incroyables efforts déployés par les femmes et les filles du monde entier pour façonner un futur et une relance plus égalitaires suite à la pandémie de Covid-19. Il s’aligne également sur le thème prioritaire de la 65e session de la Commission de la condition de la femme, « Participation pleine et effective des femmes à la prise de décisions dans la sphère publique, élimination de la violence, réalisation de l’égalité des sexes et autonomisation de toutes les femmes et de toutes les filles», ainsi que sur la campagne phare Génération Égalité, qui exige que soit accordé aux femmes le droit de participer au processus décisionnel dans tous les domaines de la vie, qui réclame l’égalité salariale et le partage équitable des tâches familiales et domestiques non rémunérées, et qui appelle à l’élimination de toutes les formes de violence infligées aux femmes et aux filles et à établir des services de santé adaptés à leurs besoins.
Les femmes sont en première ligne face à la crise de Covid-19, en tant que professionnelles de santé, pourvoyeuses de soins, innovatrices, organisatrices communautaires et, pour certaines, en tant que dirigeantes nationales figurant parmi les leaders les plus exemplaires et les plus efficaces dans la lutte contre la pandémie. La crise a mis en évidence l’importance primordiale des contributions des femmes et le fardeau disproportionné qu’elles portent.
Les femmes dirigeantes et les organisations de femmes ont fait montre de leurs compétences, de leurs connaissances et de leurs réseaux pour mener efficacement des plans de lutte et de relance face à la Covid-19. Aujourd’hui plus que jamais, chacun reconnaît que les femmes apportent des expériences, perspectives et compétences différentes, ainsi que des contributions irremplaçables en faveur de décisions, de politiques et de lois qui fonctionnent mieux et profitent à tous.
La plupart des pays qui ont mieux réussi à contenir la vague de la pandémie de Covid-19 et à répondre à son impact sanitaire ainsi qu’à l’ensemble de ses répercussions socio-économiques sont dirigés par des femmes. Par exemple, les cheffes de gouvernement du Danemark, de l’Éthiopie, de la Finlande, de l’Allemagne, de l’Islande, de la Nouvelle-Zélande et de la Slovaquie ont été largement reconnues pour la rapidité, la détermination et l’efficacité de leur réponse nationale à la Covid-19, ainsi que pour la compassion dont elles ont fait preuve dans leur communication d’informations factuelles sur la santé publique.
Cependant, on ne compte que 20 femmes cheffes d’État et de gouvernement dans le monde[1].
Outre les obstacles sociaux et systémiques préexistants qui persistent à entraver la participation et le leadership des femmes, de nouveaux obstacles sont apparus avec la pandémie de Covid-19. Partout dans le monde, les femmes sont confrontées à une augmentation de la violence domestique, des tâches de soins non rémunérés, du chômage et de la pauvreté. Bien que les femmes représentent la majorité des travailleurs de première ligne, elles sont représentées de manière disproportionnée et inadéquate dans les espaces politiques nationaux et mondiaux en lien avec la Covid-19.
Afin de défendre les droits des femmes et de tirer pleinement parti du potentiel du leadership des femmes en matière de préparation et d’intervention face à la pandémie, les perspectives des femmes et des filles dans toute leur diversité doivent être intégrées dans la formulation et la mise en œuvre des politiques et des programmes dans tous les domaines et à tous les stades des plans de lutte et de relance mis en place dans le cadre de la pandémie. »
Que faire ?
extrait du site « 8Marsinfo »
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Faites grève
Le 8 mars, faites grève pour un monde qui respecte le travail des femmes : pour refuser le travail bénévole et pour réclamer l’égalité des salaires.
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Exigez l’égalité salariale
En France, une femme gagne en moyenne 25 % de moins qu’un homme. Demandez l’égalité. Maintenant.
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Boudez les marques sexistes
Marre qu’on vous prenne pour des dindes ? Dénoncez les récupérations commerciales qui sont faites de cette journée.
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Épinglez les machos
Les réflexions misogynes redoublent ce jour-là. Mieux vaut en rire : décernez des cartons rouges aux machos et leurs blagues de beauf !
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Organisez un repas entre femmes
Partagez un moment avec les femmes de votre quartier, vos collègues ou réunissez les femmes de la famille.
Rencontrez-vous, parlez-vous ! -
N’offrez pas de fleurs
Ne confondez pas avec la Saint Valentin ! Le 8 mars n’est pas une fête mais une journée de lutte pour les droits des femmes.
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Portez le ruban blanc
Pour montrer votre opposition à la violence des hommes envers les femmes, portez un ruban blanc épinglé à votre vêtement.
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Faites un don aux associations
Les femmes victimes ont besoin d’aide. Soutenez les associations de terrain qui leur viennent en aide.
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Bloguez, tweetez !
Parce que l’égalité vous concerne, prenez la parole !
Partagez votre expérience, faites entendre la parole des femmes !
Envie d’en savoir plus ?
Les hashtags pour les réseaux sociaux seront #IWD2021 et #InternationalWomensDay.
le site « ONU femmes c’est ici
le site « 8marsinfo »c’est ici
et le site du « Centre Hubertine Auclert »c’est ici
« Aux hommes tous leurs droits
et rien de plus,
aux femmes tous leurs droits
et rien de moins. »André Léo.
Bonjour,
Malgré un titre (presque) exact, « le 8 mars, c’est la journée internationale pour le Droit des Femmes », je suis surpris de lire un peu plus loin dans le texte : La « Journée de la Femme » n’existe pas ! Dites plutôt « journée des femmes ».
NON, ni « de la Femme », ni « des Femmes » : C’est en fait la journée internationale des Droits des Femmes. Le pluriel est indispensable compte-tenu des combats importants qu’il reste à conduire pour l’égalité des droits.
Cordialement
Bonjour Monsieur Berland,
Merci pour cette remarque.
Nous avons construit cet article d’après des sources sûres tels que les sites « ONU femmes » et « 8marsinfo » et ce sont eux mêmes qui se permettent de vulgariser le propos.
Effectivement le 8 mars est bien évidemment « la journée internationale des droits des femmes », mais même en le rappelant à tout va, nous entendons néanmoins fréquemment que c’est « la journée de la femme ».
Ainsi même si ce n’est pas tout à fait exact, il est toujours plus juste de dire « des femmes », ci joint le site « 8marsinfo » ou vous trouverez l’article de référence http://8mars.info/
bien à vous
L’équipe du centre social